Dont :
Prières journalières (prières de tous les jours ouvriers, des Samedis, des Ros-Hodes, de Hanouca, de Pourim, avec leurs Parasciot, du Jeûne particulier et autres prières, traduites de l'hébreu)
Prières des jours de Ros-Haschana et du jour de Kippour
Prières des fêtes de Pessah, de Sebouhot et de Souccot
Prières des jours des jeunes de Gedalya, de Tebeth, d'Esther, de Tamous et d'Ab
Cantique des cantiques, précédé de la Haggada, avec toutes ses cérémonies (relié avec le précédent).
Exemplaire remarquable de ce recueil de la première version des prières juives traduites en français ; on peut voir dans ces volumes d’apparat, plus montrés que lus semble-t-il, une manifestation bibliophilique de l’israélitisme éclairé des notables juifs aquitains du début du XIXe siècle, pour lesquels l’identification à la culture nationale, et donc à sa langue, primait relativement aux devoirs religieux. On sait que ces rituels en français, comme leurs prédécesseurs espagnols, étaient utilisés durant les offices en hébreu au temple par des assistants désireux de comprendre la prière. Ces traductions inspirèrent à cette même époque les souhaits de quelques réformateurs désireux d’introduire la prière publique en français ce dont les séances du premier Consistoire portent écho et qui n’advint jamais entièrement.