Précédent
Suivant

Ezra et Victoria Menda


"Une chance ! Une chance pour les élèves ! Une chance pour les enseignants de dispenser la culture française et juive aux jeunes générations qui à leur tour la transmettront !" 

Voici la réponse coordonnée et enthousiaste donnée par Ezra et Victoria Menda lorsqu’on leur demande ce que représente l’Alliance pour eux. Et leur parcours témoigne effectivement de tout cela. De la chance que fut l’Alliance pour eux. De la chance qu’eux furent pour l’Alliance. Et de l’importance de ces différents éléments : culture française, culture juive et transmission.

Les enseignants de l'Alliance à Bagdad (1942). Victoria Romano-Menda est la deuxième femme à droite, assise. Son futur époux est debout derrière elle.

Les enseignants de l'Alliance à Bagdad (1942). Victoria Romano-Menda est la deuxième femme à droite, assise. Son futur époux est debout derrière elle. 

Nés en 1903 à Andrinople (pour Ezra) et Damas (pour Victoria), tous les deux fréquentent les écoles de l'Alliance avant d'être envoyés en France dans les écoles de l'Alliance (ENIO d'Auteuil pour lui et la toute récente ENIO de jeunes filles pour elle). Ils sont ensuite nommés à Bagdad où ils se rencontrent et se marient. Ensuite c’est Bassorah puis Alep jusqu’en 1942 avant que l'Etat français ne les détache à Beyrouth. L’Alliance fait de nouveau appel à eux en 1951 pour un an à Mogador puis cinq à Casablanca. 

Tout au long de cette vie aux quatre coins de la Méditerranée, ils n’ont eu de cesse de faire briller les valeurs que l’on retrouve dans la réponse citée plus haut : culture française, culture juive et importance de les transmettre. 

Vous pouvez retrouver une présentation plus longue d’Esra et Victoria Menda, dans un article paru dans Les Cahiers de l'Alliance Israélite Universelle (Paix et Droit) (nouvelle série) N°15 (01 nov. 1996), pages 2 à 4